Un mouvement de terrain est un déplacement plus ou moins brutal de sol ou du sous-sol. Il est fonction de la nature et de la disposition des couches géologiques. Il est dû à des processus lents d'érosion ou de dissolution favorisés par l'action de l'eau ou de l'homme : la fonte des neiges, une pluviométrie abondante, l'alternance de périodes de gel, une secousse sismique, la sécheresse ou le déboisement.
On distingue, d’une part, des mouvements lents et continus. La déformation des terrains est progressive. Elle permet généralement d’anticiper et ainsi de prévenir plus efficacement des effet indésirables : glissements de terraine et retrait-gonflement des argiles à la suite des épisodes de sécheresse.
Ces types de mouvement s’accompagnent d’une rupture brutale. En raison de leur soudaineté, ils sont plus difficiles à prévenir et malheureusement plus dommageables :
Les zones les plus exposées sont incontestablement les zones montagneuses, tant par la variété que par la fréquence et l'intensité des phénomènes. La chaîne des Pyrénées est soumise à tous les types de mouvements de terrain. Mais ils ne sont pas limités qu'au relief pyrénéen. Son piémont et la plaine ne sont pas épargnés même s’il s’agit de mouvements de plus faible ampleur. Des coulées boueuses sont fréquentes lors de violents orages. Et des glissements de terrain peuvent affecter les coteaux du piémont.
Les ouvrages de protection active vont retenir les rochers ou empêcher la terre de glisser. Pour compléter le dispositif, des ouvrages de protection passive prennent le relai pour arrêter le phénomène : digues, merlons ou filets.
Chaque commune peut également prendre des arrêtés d'interdiction sur des périmètres à risque.
La mise en place d’instruments de surveillance permet de suivre l’évolution d’un glissement de terrain.
En cas de glissement de terrain :
Le portail spécialisé du Ministère de l'Ecologie sur les mouvements de terrain
Le site du BRGM sur le retrait-gonflement des argiles
La base de Données Nationale Mouvements de Terrain du BRGM