Afin de prévenir des inondations une partie de son bourg exposé aux débordements de l'Arriusé, la commune de Laruns s'est dotée d'un dispositif d'alerte. Deux sondes placées au droit de deux ponts en amont du secteur urbanisé mesureront le niveau en temps réel et enverront, en cas de montée rapide des eaux, signal d'alerte aux élus et agents communaux.
Un dispositif qui permettra, couplé au Plan Communal de Sauvegarde, d'envisager une alerte des habitants suffisament tôt afin qu'elle prenne ses dispositions (montée à l'étage, évacuation, mise à l'abri des biens...). Des plans d'évacuation ont été formalisés afin d'anticiper cette mission essentielle visant à soustraire la population du danger que constituent les crues torrentielles de l'Arriusé.
Un épisode pluvieux exceptionnel a frappé les Pyrénées, particulièrement dans sa partie occidentale dans les Pyrénées-Atlantiques et Hautes-Pyrénées. Les cours d'eau, gonflés par plus d'un mois de précipitations en 48h, ont fortement réagi. Les gaves pyrénéens sont parfois sortis de leur lit pour reprendre l'espace qui leur est dû : un lit majeur parfois occupé par les activités humaines.
Un reportage complet sur cet épisode historique sera réalisé dans les prochaines semaines. A cet effet, nous recherchons des photos pour alimenter et illustrer le dossier. Si vous avez pris des clichés des inondations dans le département, n'hésitez pas à nous contacter!
En attendant, voici quelques photographies parfois impressionnantes prises par Pierre-Emmanuel Michel, un de nos membres, sur la crue du gave d'Aspe et de ses affluents à Oloron-Sainte-Marie.
A l'occasion des 10 ans de la vigilance météorologique, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement (MEDDTL), présentera le nouveau dispositif de vigilance "vagues-sumbersion" créée sur la base de l'expérience de la tempête Xynthia.
Autre nouveauté, une vigilance "inondation" pour informer du risque de crue même en l'absence de précipitations.
Lire le dossier de Météo-France
Après la fuite d'ammonicac sur le site de l'usine Yara à Pardies ayant provoqué de graves blessures à deux employés, les élus basques montent au créneau afin de contester le projet de transport de nitrates depuis le bassin de Lacq vers le Port de Bayonne. En substance, les élus s'entendent pour affirmer que le risque zéro n'existe pas.
Une fuite de brome détectée lors d'une opération de maintenance a déclenché l'état d'alerte et la mise en oeuvre du Plan d'Opération Interne (POI) au sein de l'usine Novasep-Finorga, implanté à côté de la plateforme de Sobégi, sur le bassin de Lacq. Les pompiers de la section "risques chimiques" se sont rapidement rendus sur les lieux pour procéder aux interventions urgentes. Une fois la fuite étanchée et les analyses de l'air satisfaisantes, le POI a été levé.
L'incident, une fuite de brome dont les quantités relachées ne constituent pas une menace pour la population, n'a pas causé de pollution environnementale. Ce sont pas moins d'une quarantaine de pompiers qui étaient mobilisés pendant plus d'une heure et demie d'intervention.
Dès le matin, une vigilance météorologique est lancée par Météo France en raison d'un risque d'orages violents. Dans la soirée, une ligne orageuse particulièrement active se met en place entre Bagnères-de Bigorre et les Landes. Un déluge s'abat notamment sur Tarbes et son agglomération. 76 mm en deux heures. Le record de Juin 1978 est battu ! De nombreuses inondations sont signalées dans l'agglomération. Trois automobilistes bloqués sous des ponts sont secourus par les pompiers.
En Béarn, la cité paloise n'est pas en reste. Deux automobilistes sont également sauvés de la noyade. Lire l'article
Sur la côte Basque le lendemain matin, le centre-ville de Ciboure se retrouve sous les eaux. La mairie, les commerces et une centaine d'habitations sont inondés.
Plus à l'Est, en Ariège, le Dalou, et plusieurs de ses affluents, sont sortis de leurs lits au cours de la nuit de samedi à dimanche, charriant des troncs, des cailloux, des tonnes de boue. Les eaux en crue ont envahi les garages et les maisons, provoquant des dégâts importants.
Suite aux inondations des mois de mai et juin 2011, le Ministère de l'Intérieur vient de faire paraître la liste des communes reconnues en état de catastrophe naturelle. Ce sont plus de 20 communes béarnaises qui ont subi des dommages en raison des orages violents du printemps : Andoins, Lescar, Lons, Nay, Rébénacq, Bordères, Coarraze, Estialescq, Ger, Lagos, Lasseube, Livron, Montaner, Nay, Ponson-Dessus, Rébénacq, Saint-Faust, Vialer et Gan.
Un exercice de sécurité grandeur nature a eu lieu le 08 juin 2011 sur le site d'Air Liquide du Bassin de Lacq. Le test a permis d'évaluer la réactivité des services de secours, des services de l'Etat et de la population. Le scénario imaginé était une fuite d'ammoniac avec libération d'un nuage toxique se déplaçant au gré du vent.
Cet exercice en situation a permis « d'analyser la réactivité de la population, mais aussi la rapidité des secours et des différents services concernés dans un PPI » selon Pierre Abadie, Chef du SIDPC (Service Interministériel de Défense et de Protection Civiles) de la préfecture, et le Commandant Martial Fournier du SDIS (Service Départemental d'Incendie et de Secours).
Un séisme de magnitude 5.1 s'est produit à 18h47 le mercredi 11 mai au sud-est de l'Espagne dans la région de Lorca, faisant au moins huit victimes et des centaines de blessés. Des dégâts considérables ont été observés avec de nombreux bâtiments écroulés, la population n'ayant d'autre choix que de se rassembler sur des places ou des terrains de sport.
Ressenti jusqu'à Madrid, à environ 350 km au nord-ouest de Lorca, le séisme destructeur avait été précédé d'une première secousse de magnitude 4.4 à 17h05. Une unité militaire ainsi que plus de 400 secouristes ont été dépêchés sur place par le gouvernement afin de porter assistance aux victimes.
De violents orages ont éclaté en fin d'après-midi sur le piémont pyrénéen provoquant d'importants dégâts, particulièrement en Béarn. Ils ont nécessité plus de 130 interventions des pompiers, notamment dans les secteurs de Mourenx, Morlaas, Pau et Nay. Dans cette dernière localité, des torrents de boue ont traversé la ville.
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Dans les Hautes-Pyrénées, des torrents d'eau et de boue ont traversé les villages de Nistos et Cazarilh.
Le site de la chaîne d'information américaine ABC News a publié sur son site internet des images aériennes avant et après le tsunami ayant frappé le Japon. Des images saisissantes qui témoignent de l'ampleur exceptionnelle de la catastrophe qui a touché l'archipel nippon.
Suite au séisme de 8.9 et au tsunami ayant frappé l'archipel nippon le 11/03/2011, le Japon est en proie à des difficultés avec ses centrales nucléaires. En effet, les systèmes de refroidissement des réacteurs nucléaires de la centrale de Fukushima sont hors-service depuis la secousse. Deux réacteurs, le n°1 et le n°3 ont vu le toit du bâtiment les abritant exploser sous la pression. Les caissons protégeant les réacteurs n'ont semble-t-il pas été endommagés. A présent, le réacteur n°2 est lui aussi en proie à des soucis de refroidissement.
L'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire participe également à l'information du public français sur la situation au Japon via son site internet.
Le Japon a été surpris par un séisme d'une ampleur inouïe, d'une magnitude de 8.9. La secousse dont l'épicentre se trouve dans l'Océan Pacifique à l'est des côtes du Nord-Est du Japon à créé une vague géante dévastant tout sur son passage. Le tremblement de terre et le tsunami associé ont provoqué de nombreuses victimes surprises par l'enchainement des deux phénomènes naturels.
Avec la prochaine entrée en vigueur des nouvelles normes de construction parasismique, la Dépêche du Midi revient avec des spécialistes sur ce qui va concrêtement changer en terme de prévention des séismes.
Au 1er mai 2011, la zone sismique s'élargit avec un nombre de communes concernées par le risque qui s'accroît sur tout le territoire national. Le massif pyrénéen n'est pas en reste. En effet, les Pyrénées et leur piémont sont une des zones les plus sismiques du territoire métropolitain.
Lire l'article de la Dépêche du Midi
Dans le même temps, des journées de sensibilisations au risque sismique dans la construction auront lieu pour les professionnels du bâtiment du 8 mars au 23 juin 2011. Deux journées se dérouleront sur le massif pyrénéen : le 17 mars à Pau et le 23 juin à Perpignan.
Au nord du Béarn, dans la commune de Poursuigues Boucoue, un camion transportant 14000 litres d'acide sulfurique s'est enlisé dans un champ après être sorti de la route. D'importants moyens ont été mobilisés pour mettre en sécurité toute la zone autour de l'accident : une trentaine de sapeurs-pompiers dont la cellule risques chimiques étaient sur les lieux.
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Il y a un an, la tempête Xynthia qui s’est abattue sur la France les 27 et 28 février 2010 a causé d’importants dégâts humains et matériels. Quatre départements sont fortement touchés. Une série de mesures ont été prises dont plusieurs relèvent de la compétence du ministère du Développement durable.
Les Pyrénées n'avaient pas été épargnées par cette tempête. Un dossier est consultable sur notre site. Lire notre dossier
La ville de Luchon, durement touchée revient sur l'évènement heure après heure.
Mardi 22 février, le département des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées ont été placés en vigilance météo orange. De fortes précipitations sont à prévoir. Météo France met également en garde contre les risques d'avalanches sur les massifs d'Aspe, d'Ossau et de Haute-Bigorre.
Les fortes pluies ont provoqué une montée des eaux importante avec quelques inondations localisées au Pays Basque.
En montagne, les fortes précipitations ont provoqué des coulées de boue en vallée d'Aspe, sur les communes de Cette-Eygun et de Borce.
Météo France a lancé un site internet dédié à la connaissance du phénomène dit des "pluies extrêmes".
Son objectif est d'informer sur la fréquence des évènements pluviométriques extrêmes. Il réunit ainsi les épisodes de précipitations extrêmes qui se sont produits en métropole, depuis 1958, et jusqu'en 2009. Vous trouverez sur ce site des statistiques complètes sur les événements et de nombreuses cartes pluviométriques. Le site dispose également d'une partie intitulée "événements mémorables", dont le plus ancien remonte à 1766. Dans les Pyrénées, l'événement de février 1952 est relaté. Il était tombé jusqu'à 400 mm en vallée d'Ossau, l'équivalent de 3 mois de pluie... en seulement 3 jours !
Pour en savoir plus et visiter le site dans son ensemble :http://pluiesextremes.meteo.fr
Un décret du 2 mars 2011 relatif à l'évaluation et à la gestion des risques d'inondation vient compléter la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement (Grenelle II), et porte transposition de la directive européenne 2007/60/CE du 23 octobre 2007. Ce décret détermine les actions à mener et leurs responsables. Il précise également au niveau national, le rôle du ministre chargé de la prévention des risques majeurs.
Le 24 novembre 2009, un wagon d'un convoi ferroviaire transportant 45 tonnes de butane s'est renversé sur la voie dans la traversée d'Orthez sur la ligne Bayonne-Pau. Un rapport du Bureau des
enquêtes des accidents terrestres (BEAT) vient de paraître.
Le document met en lumière les causes du déraillement d'un wagon de marchandises (mauvais graissage des rails, problème technique sur le wagon, dévers de la voie). Mais surtout, le document
révèle que c'est une véritable catastrophe qui a été évitée de peu.